Même si les lignes directrices internationales sont unanimes à recommander la réalisation de tests objectifs pour confirmer le diagnostic d’asthme, ce dernier est souvent posé sur des bases cliniques, et la prise de médicaments contre l’asthme est souvent initiée sur ces bases. Cependant, les symptômes comme la toux, les sibilances et/ou la dyspnée peuvent être causés par d’autres maladies. Il en résulte que jusqu’à un tiers des patients qui ont reçu un diagnostic d’asthme ne remplissent pas les critères objectifs d’asthme lorsqu’on les soumet à une épreuve de fonction respiratoire. Un faux diagnostic clinique d’asthme peut retarder l’établissement du vrai diagnostic, qui peut inclure de graves maladies cardiorespiratoires. En outre, les patients qui ont un faux diagnostic d’asthme et chez qui on commence des médicaments antiasthmatiques sont indûment exposés aux effets indésirables de ces médicaments et à leur coût. Il faut noter toutefois que cette recommandation pourrait ne pas s’appliquer aux patients qui ne peuvent pas subir de tests objectifs reproductibles pour l’asthme (y compris les enfants de moins de 6 ans) et dans les contextes où ce type de test n’est pas accessible.

Affections: Asthme

Tests diagnostiques: Spirométrie, méthacholine ou test à l’effort

Traitements: Inhalateurs, antagonistes des récepteurs des leucotriènes

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Sources