Les personnes atteintes de démence présentent souvent des symptômes comportementaux problématiques, notamment l'agressivité et la psychose. Il peut alors être nécessaire de prescrire des antipsychotiques. Toutefois, ces médicaments doivent être utilisés avec prudence étant donné que leurs avantages sont limités et qu'ils peuvent occasionner de graves préjudices, notamment le décès prématuré. En ce qui concerne la démence, les antipsychotiques devraient être réservés aux patients chez qui les traitements non pharmacologiques ont échoué et pour qui les symptômes engendrent une souffrance ou une détresse importante ou posent un danger imminent pour le patient ou pour autrui. Une évaluation rigoureuse menant à l'identification et au traitement des causes du changement de comportement peut permettre d'éliminer le recours à ces médicaments. Des études épidémiologiques semblent indiquer que les antipsychotiques classiques (de première génération), comme l'halopéridol, seraient associés à un risque au moins équivalent d'événements indésirables. Cette recommandation ne s'applique pas au delirium ou aux maladies mentales graves comme les troubles de l'humeur ou la schizophrénie.

Troubles médicaux: Schizophrénie

Traitements: Antipsychotiques atypiques

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Sources