Il faut envisager l’ensemble des examens disponibles lorsqu’on envisage des examens diagnostiques ou de dépistage. Il est prudent d’envisager l’option la moins invasive ayant un degré de sensibilité et de spécificité similaire pour guider la prise de décision clinique afin de minimiser les risques potentiels pour le patient. Par exemple, pour le diagnostic d’une appendicite aiguë chez les enfants, il convient d’envisager l’échographie avant la tomodensitométrie. En plus de ne pas nécessiter de rayonnements ni de produit de contraste, l’échographie s’est révélée équivalente à la tomodensitométrie pour le diagnostic et la prise en charge de l’appendicite aiguë à l’égard de plusieurs paramètres cliniques pertinents, notamment le délai d’administration d’antibiotiques, le délai d’appendicectomie, le taux d’appendicectomie négative, le taux de perforation et la durée du séjour hospitalier. La réalisation d’un test respiratoire non invasif à l’urée plutôt qu’une endoscopie invasive pour prouver l’éradication de H. pylori est un autre bon exemple. Le degré de sensibilité et de spécificité du test respiratoire à l’urée est supérieur à d’autres examens diagnostiques et le risque de préjudice pour le patient est minime comparativement à l’endoscopie.
Affections: Appendicite aiguë, infection à H. pylori, test respiratoire non invasif à l’urée, endoscopie invasive
Tests diagnostiques: Effractif, moins invasif, dépistage, examens diagnostiques, tomodensitométrie, échographie
Sources