Les examens pourraient ne pas modifier le plan de prise en charge du patient pour plusieurs raisons. Dans certains cas, la probabilité pré-test d’un état clinique est faible et d’autres examens ne sont pas nécessaires (p. ex. dépistage du cancer du sein chez les jeunes femmes à faible risque de cancer du sein). Les examens préopératoires avant une intervention chirurgicale à faible risque lorsque les risques de complications sont faibles sont également un autre exemple. Dans d’autres cas, un patient à risque élevé peut justifier le traitement, peu importe le résultat qu’il obtiendrait aux examens. Ainsi, ses examens n’influeraient pas sur la décision définitive de le traiter (p. ex., le dépistage de la thrombophilie est inutile chez un patient qui présente une embolie pulmonaire non provoquée à risque élevé de récidive, car ce patient devrait recevoir un traitement anticoagulant de durée indéfinie). Autant que possible, les médecins résidents devraient consulter les règles de décision clinique basées sur des données probantes pour les aider à choisir les examens ou traitements appropriés, notamment le score de Wells ou la règle PERC (critères d’exclusion de l’embolie pulmonaire), la règle canadienne d’utilisation de la tomodensitométrie de la tête chez les victimes de trauma et le score Centor de probabilité d’une infection bactérienne chez les patients adultes présentant un mal de gorge.
Affections: Cancer du sein, embolie pulmonaire
Tests diagnostiques: Examens et analyses, examens préopératoires, dépistage du cancer du sein, dépistage de la thrombophilie, score de Wells, critères d’exclusion de l’embolie pulmonaire (règle PERC), règle canadienne d’utilisation de la tomodensitométrie de la tête, score Centor
Sources