Il ne faut pas utiliser un ANA pour investiguer des patients qui ne présentent pas de symptômes précis (par exemple, la photosensibilité, l'érythème en papillon, la polyarthrite symétrique, etc.) ou sans avoir procédé à une évaluation clinique qui peut aboutir à un diagnostic présomptif de LED ou d'une autre collagénose, puisque beaucoup d'affections non rhumatismales produisent une réactivité aux ANA et que cette réactivité peut être présente même chez des sujets témoins « en bonne santé » (jusqu'à 20 %). Chez un patient qui présente, avant l'examen, une faible probabilité de maladie rhumatologique associée aux ANA, les résultats positifs de tests ANA peuvent être trompeurs et entraîner d'autres examens inutiles, un diagnostic erroné et même un traitement inapproprié.
Troubles médicaux: Lupus érythémateux systémique (LES), maladies du tissu conjonctif (MTC)
Examens médicaux: ANA
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Sources
- BC Guidelines. Antinuclear antibody (ANA) testing protocol. Juin 2013 [consulté le 22 février 2014]. (PubMed)
- Kavanaugh A, Tomar R, Reveille J, Solomon DH, Homburger HA. Guidelines for clinical use of the antinuclear antibody test and tests for specific autoantibodies to nuclear antigens. American College of Pathologists. Arch Pathol Lab Med. Janvier 2000; 124(1):71-81. (PubMed)
- Solomon DH, Kavanaugh AJ, Schur PH, American College of Rheumatology Ad Hoc Committee on Immunologic Testing Guidelines. Evidence-based guidelines for the use of immunologic tests: Antinuclear antibody testing. Arthritis Rheum. Août 2002; 47(4):434-44. (PubMed)
- Tozzoli R, Bizzaro N, Tonutti E, Villalta D, Bassetti D, Manoni F, et coll. Guidelines for the laboratory use of autoantibody tests in the diagnosis and monitoring of autoimmune rheumatic diseases. Am J Clin Pathol. Février 2002; 117(2):316-24. (PubMed)